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La rosée gelée se crispe de froid

Elle ne se figera pas, elle se répand

Certains matins, il givre comme un désarroi

Dans ma prière, je nomme les enfants.

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Le givre s’étend au peuple de la terre

Il prend la face de mille et une guerres

Comme pour aider, comme pour donner mon temps

Dans ma prière, je nomme les enfants

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Le cœur du monde tremble sous la colère

De l’autre qui va sa vie en hurlant

Je tends la main, devenant solidaire

Dans ma prière, je nomme les enfants

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Ils sont souvent victimes innocentes

Du mal d’amour, de la frayeur des gens

Blessés aussi, plus loin que toute attente

Dans ma prière, je nomme les enfants

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Je songe à tous ceux-là que la vie blesse

A l’âme triste de ces millions de gens

Que ma pensée leur fasse une caresse

Dans ma prière, je nomme les enfants

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Souvent sensible au maintien de mon frère

Dont le front ploie sous l’existence amère

Je sais l’espoir Dieu, en te regardant

Dans ma prière, je nomme les enfants

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A la douleur, je n’ai pas de réponse

Tes yeux pourtant savent toucher au-dedans

Pour faire jaillir l’amour que tu prononces

Dans ma prière, je nomme les enfants

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Je nomme ceux qui souffrent ton absence

De nombreux voiles te cachent si souvent

L’hiver passe et vient la renaissance

Dans ma prière, je nomme les enfants

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La rosée enfin se réchauffera

Et l’Amour demeure éternellement

Je t’attends mais toi, tu es toujours là

Dans ma prière, je nomme les enfants !