Nous sommes reliés. On n’y pense pas toujours mais des liens invisibles nous joignent les uns aux autres. Chaque jour, nous vivons de petites morts et des plus grandes aussi, d’immenses qui nous broient le cœur et l’âme. Combien d’échecs subissons-nous sur le plan humain? Combien de fois notre travail est-il ruiné, en pièces devant nous?

Êtes-vous de ceux qui ont perdu leur travail avec la Covid 19? Je pense à vous et prie pour vous : cela s’appelle de la solidarité. Vous en avez aussi. Elle s’échange à l’infini et par elle le monde est moins gris.

Oscar Romero[1]  au Salvador a aspiré à la liberté pour son peuple mais il a été assassiné. Comme Martin Luther King[2] son projet n’aboutira pas, le désespoir se répandra autour de ce qu’avait été sa vie : il y aura mort d’homme, mort de rêve.

Noureddine Fard[3] lui, n’est pas mort mais il a risqué sa vie pour sauver un inconnu.

À mon avis, ces êtres font l’humanité, sa profondeur, son authenticité et lorsque vous et moi constatons que le monde change négativement, on oublie ces personnes qui en émiettant leur rêve en éclat ont laissé sans le savoir des fragments, des granules, des éclats qui enrichissent notre existence longtemps après qu’ils soient partis.

J’aurais aimé vous parlé de mes héros au quotidien mais en me lisant vous en avez vu maintes fois le reflet. Je termine donc ce billet en vous nommant  Vittorio Arrigoni[4] pour qui j’ai une immense admiration. Je vous invite une seconde fois à me nommer quelques-uns de vos héros…

[1] https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1681937/monseigneur-oscar-romero-salvador-guerre-civile-pauvrete-assassinat-archives 

[2] http://www.bibliomonde.com/auteur/martin-luther-king-852.html

[3] https://www.lecourrierdusud.ca/accident-dans-le-pont-tunnel-noureddine-fard-honore-pour-son-courage/

[4] https://www.lepoint.fr/tags/vittorio-arrigoni