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Des cheveux bleus.

Hier, j’ai vu quelqu’un avec les cheveux bleus! Je n’en suis pas revenue, quelle différence avec ma chevelure brune!

Hier également, pour les chrétiens, c’était la fête de la Pentecôte. Fête de lumière et d’ouverture, où l’on souligne la capacité des êtres à s’entendre au-delà de leur capacité à parler la même langue.

C’était trop facile, j’ai pensé au racisme qui fait rage depuis ces derniers jours. Aux États-Unis seulement? Non, le racisme porte à du ressentiment partout dans le monde.

Que notre vie serait simple si chacun regardait l’autre avec accueil, ouverture et amour. Les « je n’aime pas » ces personnes parce qu’elles sont noires, arabes, asiatiques, homosexuelles, transgenre ou parce qu’elles portent des cheveux colorés, pourraient-ils se changer en tolérance?

Cette fête religieuse lumineuse ne voulait-elle pas enseigner aux êtres humains à dépasser leur animosité pour aller plus loin?

George Floyd ne ressemble-t-il pas à chacun de nous parfois, victimes impuissantes de l’animosité de quelqu’un qui veut forcer un pouvoir qu’il détient, seulement pour se montrer le plus fort?

À plus grande échelle, cela nous mène à la Shoah, à l’Apartheid en Afrique du Sud, au génocide du Rwanda, au drame humain de Gaza.

La planète terre a encore besoin d’une fête de la Pentecôte pour aplanir nos divergences jusqu’à trouver le cœur de l’être humain, cet endroit aussi semblable à celui du voisin qu’il ait ou non les cheveux bleus!

Image par Mabel Amber de Pixabay