CETTE ÉTAPE DE VIE, CE PASSAGE. / QUESTA TAPPA DELLA VITA, QUESTO PASSAGGIO
CETTE ÉTAPE DE VIE, CE PASSAGE.
Lors de mon dernier blog, je vous ai entretenus de cette étape ultime de notre essence même, cette escale, ce havre plein de vie : la mort.
Vous trouvez que j’exagère ? Que je pousse un peu fort ? Je n’ai pourtant utilisé que des synonymes du mot étape. Puis-je aller jusqu’à dire que la mort fait partie de la vie ? Mais oui, la mort comme la naissance, l’adolescence, l’âge adulte, la vieillesse, fait partie de notre voyage terrestre. Elle en est la dernière étape. Une étape, une halte, une transition.
Certainement un cycle rempli de transcendance.
Qui nous mène… ailleurs.
Chaque humain né sur cette terre a la capacité de devenir une personne spéciale et unique différente de toutes celles qui ont existé et ou existeront jamais. (…) C’est pour une part la dénégation de la mort qui fait mener aux gens ces vies vides et sans but ; car en vivant comme si on allait vivre toujours, il est trop facile de remettre à plus tard ce qu’on sait devoir faire aujourd’hui. (…)
Le monde a un besoin désespéré d’humains dont le niveau de croissance personnelle leur permet de vivre et de travailler avec les autres dans la coopération et l’amour, de s’occuper des autres (…) Envoyez aux autres de l’amour et le reflet de cet amour vous reviendra; le comportement d’amour fait grandir et briller d’une lumière qui éclaire les ténèbres de l’époque où nous vivons, que ce soit dans la chambre d’un mourant, sur une rue du ghetto de Harlem ou chez vous.[1]
Bien sûr, il arrive que cette transition survienne au cours d’un temps où il semble incongru et dramatique de surprendre son apparition. N’est-il pas anormal d’entendre dire qu’un enfant, un adolescent, une jeune fille est morte ?
N’est-il pas atroce de savoir que l’histoire est pleine d’enfants, d’adultes et de vieillards qui ont reçu et reçoivent toujours la mort de façon brutale et de mains humaines. De mains si semblables aux leurs qu’elles pourraient s’unir, se croiser et devenir force, solidarité, compassion. Et vie.
« Voici jusqu’où j’ai aimé, dirait l’humain à son frère, à sa sœur. »
Au cours de sa présence terrestre Jésus de Nazareth, homme parmi les hommes et les femmes de son temps, a vu la souffrance de ses compatriotes, blessures morales et déchirements du quotidien. Comme être humain, cette constatation l’a mis en route lui donnant sa mission et il a débuté cette partie de son existence que l’on appelle ses activités publiques.
La société dans laquelle il évoluait n’était certainement pas mieux que la nôtre, ni pire. Les injustices étaient réelles, les exactions, l’esclavage, le pouvoir à outrance.
Et pour accompagner, guérir, consoler, palier, enseigner et surtout remettre debout ceux qui étaient écrasés par les puissants et leurs lois, il est allé jusqu’à donner son existence humaine.
Tout cela n’avait rien de miraculeux, son incarnation a été absolue et la fin de celle-ci ressemblait à l’envers de l’amour.
On se demandait : « Qui est cet homme ? »
Et les foules répondaient : « C’est le prophète Jésus, de Nazareth en Galilée[2]
QUESTA TAPPA DELLA VITA, QUESTO PASSAGGIO
Nel mio ultimo blog vi ho parlato di quell’ultima tappa della nostra esistenza, quello scalo, quel porto pieno di vita: la morte.
Trovate che esagero? Che vado troppo oltre? Eppure non ho utilizzato che dei sinonimi della parola tappa. Posso arrivare a dire che la morte fa parte della vita? Ma sì, la morte come la nascita, l’adolescenza, l’età adulta, la vecchiaia, fa parte del nostro viaggio sulla terra. Essa ne è l’ultima tappa. Una tappa, una sosta, un passaggio.
Certamente un ciclo colmo di trascendenza.
Che ci porta … altrove.
Ogni essere umano nato su questa terra ha la capacità di diventare una persona speciale e unica, diversa da tutte quelle che sono esistite e che potranno esistere. (…) Da una parte è la negazione della morte che fa condurre alla gente delle vite vuote e senza scopo; perché quando si vive come se si dovesse vivere per sempre diventa troppo facile rimandare a più tardi ciò che si sa di dover fare oggi. (…)
Il mondo ha un bisogno disperato di esseri umani il cui livello di crescita personale permetta di vivere e lavorare con gli altri nella cooperazione e nell’amore, di occuparsi degli altri (…). Amate gli altri, e il riflesso di questo amore tornerà a voi ; comportarsi con amore fa crescere e brillare di una luce che rischiara le tenebre dell’epoca in cui viviamo, che sia nella stanza di un morente, in una via del ghetto di Harlem, o a casa vostra.[1]
D’accordo, succede che questa transizione accada in un momento in cui la sua apparizione sembri incongrua e drammatica. Non è anormale sentir parlare della morte di un bambino, di un adolescente, di una ragazzina?
Non è atroce sapere che la storia è piena di bambini, di adulti e di persone anziane che hanno ricevuto e ancora ricevono la morte in modo brutale da mani umane? Mani così simili alle loro che potrebbero unirsi, incrociarsi e diventare forza, solidarietà, compassione. E vita.
« Ecco fino a che punto ho amato, direbbe l’essere umano a suo fratello, a sua sorella. »
Nel corso della sua vita sulla terra Gesù di Nazareth, uomo tra gli uomini e le donne del suo tempo, ha visto la sofferenza dei suoi compatrioti, le ferite morali e gli strazi della vita quotidiana. In quanto essere umano, questa constatazione lo ha istradato dandogli la sua missione, e ha iniziato quella parte della sua vita che chiamiamo ‘vita pubblica’.
La società in cui è cresciuto non era certo migliore della nostra, né peggiore. Le ingiustizie erano reali : le estorsioni, la schiavitù, il potere a oltranza.
E per accompagnare, guarire, consolare, provvedere, insegnare e soprattutto rimettere in piedi chi era stato schiacciato dai potenti e dalle loro leggi, è andato sino a dare la sua vita.
Tutto questo non aveva niente di miracoloso, la sua incarnazione è stata assoluta e la fine di questa somigliava al contrario dell’amore.
Ci si domandava: « Chi è quest’uomo ? »
E le folle rispondevano: « È il profeta Gesù, di Nazareth in Galilea »[2]
[1] KÜBLER-ROSS, Elisabeth, La mort dernière étape de la croissance, Éditions du Club Québec Loisirs, Montréal, 1980.
[2] Mateo 21, 11
[1] KÜBLER-ROSS, Elisabeth, La mort dernière étape de la croissance, Éditions du Club Québec Loisirs, Montréal, 1980.
[2] Matthieu 21, 11.