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De désespoir et de résurrection.

Trouvez-vous que notre monde va mal ? Tout cela est empiré avec le fichu virus.

Et il y a la fête de Pâques.

Le Passage…

Jésus s’est tourné vers les gens les plus démunis de sa société pour leur dire : « Tu n’es pas n’importe qui pour Dieu. »

Oui, vous avez bien lu. Il s’est tourné vers les plus les plus défaits, les plus laids.

Il sait que ces gens n’ont pas une haute estime d’eux.

Nous aussi parfois, pris dans notre vie, incapables de se défaire de nos obligations familiales et sociales nous nous sentons loin de Jésus.

Jésus va au-delà de la loi. Jésus branché sur Dieu, Jésus se fait proche de ceux qui se sont éloignés.

Il annonce la non-puissance.

Il communique l’amour en renonçant au pouvoir. Il se révèle en un Dieu fragile et désarmé en sachant bien que l’humanité n’est elle-même que lorsqu’elle aime.

La perfection que Jésus incarne c’est la compassion de Dieu ; le doute fait partie du croire.

Croire que Dieu n’est pas un magicien, qu’il ne résoudra pas mes problèmes d’un coup de baguette magique mais qu’il sera là avec moi sur ma route à chaque instant.

Dieu lui, a le dernier mot, le mot qui sauve. Le don de Dieu.

Il est tellement en accord avec Jésus de Nazareth qu’il le ressuscite des morts.

Jésus est un homme… mais il est plein de Dieu[1].

Voilà la signification de Pâques.

Cette même personne, Jésus, est là aujourd’hui dans notre monde mêlé, blessé et meurtri.

« Croire en celui qui manifeste la valeur infinie de l’homme et de la femme, la valeur de la condition humaine aux yeux de Dieu, c’est proclamer que Dieu aime et sauve l’humanité, sans déraper vers l’illusion qu’il nous sauve DE notre humanité.»[2]

L’humanité n’est elle-même que lorsqu’elle aime.

Rita AMABILI,

coach de vie spirituelle

rita.amabili@sympatico.ca


















[1] André Myre

[2] Francine Robert, Institut de Pastorale, Revue Prêtres et pasteurs, Octobre 1999.