Combien de fois avons-nous lu ou entendu ces mots dernièrement. Autour de nous certains cherchent des coupables. Certains pays ou coins de ville? Certaines personnes? Certaines nationalités? Certains groupes d’âges?

C’est ta faute! Facile à dire mais qu’est-ce que j’en retire comme être humain aux appartenances diverses? Est-ce que je suis rassurée après avoir trouvé un coupable? Est-ce que la raison pour laquelle j’accuse devient moins grave, moins virulente si je trouve quelqu’un de blâmable?

J’aime utiliser cette expression de façon contraire : C’est de ta faute si j’ai eu cette joie; de ta faute si j’ai passé un bel après-midi; si je suis aimée…

Dans les définitions d’Antidote, on dit, entre autre chose au mot faute: Part de responsabilité qu’a quelqu’un, quelque chose dans une action. Cherchons cher lecteur, votre implication dans le fait que j’écris. Ne peut-on dire que c’est votre faute à vous qui m’encouragez par votre lecture? Voici une bonne occasion de vous remercier!

Si nous allons plus loin dans notre réflexion, ne sommes-nous pas tous un peu portés à mettre une faute sur le dos du voisin et ainsi nous en laver les mains? Vivons-nous à l’époque de la déresponsabilisation?

Au risque d’extrapoler, je vous dirais que le contraire de la déresponsabilisation à mon sens, devient la solidarité. Cela vous étonne? Finalement si je suis solidaire de l’autre, j’ai un sentiment pour lui, pour elle, alors je ne peux l’accuser!

Vous êtes d’accord?