Amour Enfant In italiano

AU DÉBUT DE NOTRE ÈRE, LES ENFANTS N’ÉTAIENT RIEN… / ALL’INIZIO DELLA NOSTRA ERA, I BAMBINI NON ERANO NIENTE

 

AU DÉBUT DE NOTRE ÈRE, LES ENFANTS N’ÉTAIENT RIEN…

J’ai toujours été attirée par les enfants. C’est plus fort que moi, lorsque je vois un petit ange, qu’il soit noir, blanc, frisé, gazouillant ou trottinant, mon cœur fond.

Dans l’empire romain, les enfants ne valaient rien. Ils n’avaient aucun droit, aucun pouvoir, n’avaient pas d’importance dans la société. On pouvait dire d’eux qu’ils ne valaient pas le pain qu’ils mangeaient. En définitive, ils étaient des petits.

VENT D’ÉQUITÉ [1]

DSCN0779                                   Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité.

 

Le prix des fèves de cacao a encore baissé

Obligeant une fois de plus ton père à s’endetter

Il a dû vendre ton travail pour un prêt à taux injuste

Bien vite, tu t’es retrouvé dans ce long taudis vétuste

 

D’où tu partais tôt le matin, fatigué et mal nourri

Dans une mine d’étain, dans une usine de tapis,

Petit Poucet affaibli dans une carrière de sable,

Qui n’aura jamais de pain à semer comme dans la fable

 

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

                                                                               Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité.

 

Au bout de la chaîne humaine se trouvent souvent des femmes

Elles emballent fruits, légumes, fleurs, et vêtements qu’elles brodent

Elles n’ont souvent pas de contrat mais un cœur qui proclame

                                                                              Que l’amour au-delà de tout, blesse une vie qui s’érode

 

Leur cruelle réalité montre la mondialisation

L’échec criant d’humanité, la blessure, la contrefaçon

Je sais que d’un autre côté, les riches amassent une fortune

Leur servira-t-elle à racheter un jour toute rancune?

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

Dans mon pays, les immigrés demeurent sans le sou

Ils n’ont souvent pas de contrat et pas d’indemnité

Ils travaillent du soir au matin, ne peuvent se syndiquer

Maillon plus faible de la société, ils vivent à genoux

Ils n’ont pas de vie de famille, mais est-ce que tu en as?

N’êtes-vous pas plusieurs millions à ne pas baisser les bras

Le prix de toute production est-il donc de négliger

L’être pour qui la clause ne dit pas qu’il doive s’arrêter

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

Tu ne sais probablement pas ce qu’est

Un développement durable :

Comme si tout ton travail venait

Enfin, se déposer à ma table

Et qu’en consommant un peu de tes produits

Je finisse par changer la face

Du Monstre immense nommé Économie

Qui, je sais, chaque jour, te harasse

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

Notre monde prend le pouls du tien

Il voit les coopératives;

Des puits se creusent comme si nos mains

Se nouaient, communicatives

D’un avenir qui se veut meilleur

Parce qu’il sera solidaire,

D’un univers où tous les acteurs

Vivent d’actions communautaires

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

Je sais l’espoir qu’un Dieu d’amour avait pour sa contrée

Qu’il voyait forte et debout, grandeur d’égalité

Je ne connais pas la raison qui sabota son rêve

Je sais qu’il est toujours présent comme pièce d’orfèvre

Faisons équipe, d’un bout à l’autre de ce globe universel

Si tu ne connais pas mon nom, tu sauras mon appel

Nous apprendrons à conjuguer le mot fraternité

Aux temps de toutes les injustices et aux temps de liberté

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

Le système « deux poids, deux mesures » ne peut plus exister

La globalisation ressemble à une forme d’iniquité

Si je regarde vers la terre que tu as travaillée

Je vois ton cœur qui me ressemble, veux-tu me pardonner?

Il fait très chaud sur notre terre si tu ris comme moi

Comment apprendre à recycler, on ne le faisait pas

Si tu regardes de mon côté et que moi je te vois

Nous saurons parler d’avenir, d’espoir et puis de joie!

Dors petit enfant, dors

Demain peut-être, tu n’auras plus besoin de travailler

Dors petit enfant, dors

Notre planète se couvrira d’un grand vent d’équité

 

 

 

ALL’INIZIO DELLA NOSTRA ERA,  I BAMBINI NON ERANO NIENTE

Sono sempre stata attirata dai bambini. E ‘più forte di me, quando vedo un piccolo angelo, che sia nero, bianco, riccio, cinguettio o trottolando, il mio cuore sfondo. Nell’impero romano, bambini erano senza valore. Non avevano nessun diritto, nessun potere, non avevano importanza nella società. Si potrebbe dire di loro che non valevano il pane che mangiavano. In definitiva, erano dei piccoli.

 

VENTO DI EQUITÀ

                                                            Dormi, bambino, dormi                  DSCN0779

                                      forse domani non dovrai più lavorare

                                 dormi, bambino, dormi

                                  sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

                                               Il prezzo dei grani di cacao è ancora al ribasso

                                          obbligando tuo padre ancora una volta a indebitarsi

                                         ha dovuto vendere il tuo lavoro per un prestito a tasso ingiusto

ben presto ti sei ritrovato in questo tugurio vetusto

da cui partivi presto al mattino, stanco e malnutrito

per una miniera di stagno, per una fabbrica di tappeti

Pollicino indebolito in una cava di sabbia

non avrai mai briciole di pane da spargere come nella fiaba

Dormi, bambino, dormi

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

Alla fine della catena umana si trovano spesso le donne

imballano frutta, verdura, fiori, e vestiti che ricamano

spesso non hanno contratto ma un cuore che proclama

che l’amore al di là di tutto ferisce una vita che si corrode

La loro realtà crudele mostra la mondializzazione

lo scacco palese dell’umanità, la ferita, la contraffazione

so che da un’altra parte i ricchi ammassano fortune

gli basteranno un giorno per riscattare ogni rancore?

Dormi, bambino, dormi

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

Nel mio paese gli immigrati non hanno soldi

spesso non hanno contratti o indennità

lavorano dalla sera alla mattina, non possono sindacalizzarsi

l’anello più debole della società, vivono in ginocchio

Non hanno vita di famiglia, ma tu forse ce l’hai?

non siete forse parecchi milioni a non abbassare le braccia

il prezzo di ogni produzione è dunque di trascurare

l’essere per cui la clausola non dice che debba fermarsi

Dormi, bambino, dormi

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

Probabilmente non sai cosa sia

lo sviluppo durevole :

come se tutto il tuo lavoro venisse

alla fine a posarsi sul mio tavolo

E che consumando un po’ dei tuoi prodotti

io finisca per cambiare il volto

del Mostro immenso chiamato Economia

che, lo so, ogni giorno ti sfianca

Dormi, bambino, dormi

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

Il nostro mondo prende il polso del tuo

vede le cooperative;

si scavano pozzi come se le nostre mani

si congiungessero, per comunicare

un futuro che vuole essere migliore

perché sarà solidale,

un universo in cui tutte le genti

vivono di azioni comunitarie

Dormi, bambino, dormi

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi,

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

So la speranza che il Dio d’amore aveva per la sua terra

che vedeva forte e ritta, grande nell’uguaglianza

non so la ragione che ha rovinato il suo sogno

so che è sempre presente come opera di orefice

Riuniamoci, da un capo all’altro di questo globo universale

se non sai il mio nome, saprai che chiamo

impareremo a coniugare la parola fraternità

nel tempo delle ingiustizie e nel tempo della libertà

Dormi, bambino, dormi,

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi

sul nostro pianeta soffierà un gran vento di equità

Il sistema « due pesi due misure » non può più esistere

la globalizzazione somiglia a una forma di iniquità

se guardo alla terra che tu hai lavorato

vedo il tuo cuore che mi somiglia, vuoi perdonarmi?

Fa molto caldo sulla nostra terra se tu ridi come me

come imparare a riciclare, non lo si faceva

sapremo parlare di futuro, di speranza e poi di Gioia!

Dormi, bambino, dormi,

forse domani non dovrai più lavorare

dormi, bambino, dormi,

sul nostro pianera soffierà un gran vento di equità

 

 

 

 

 

[1] SOURCES :

http://www.pouruncommerceequitable.com/en/assets/english/taor_fr_sum.pdf

http://www.lasiembra.com/francais/conacafr.htm

http://www.equita.qc.ca/qui/quisommesnous.htm

http://terreunie.qc.ca/

http://www.devp.org/testF/communiques/communiques2003_44-f.htm

Estratto del LIVRET POÉTIQUE, E poiché ami i bambini, Volume IV