Voici mon deuxième article pour contrer votre solitude.
Ces dernières semaines, en jetant un coup d’œil à ma fenêtre le matin, ou en prenant un café, je spécule sur ces êtres humains déportés, sans domicile, comptés pour rien, dépourvus d’un avenir qui en vaille la peine. Nous prenons parfois pour acquis les merveilles de notre quotidien : les enfants qui dérangent notre calme, le téléphone qui n’arrête pas de sonner, et notre horaire surchargé qui nous laisse trop souvent pantelant mais en vie!
En vie comme lorsque s’empilent dans les différents casiers de notre crâne, les idées géniales ou non, sur d’innombrables sujets qui changent notre propre petit monde. En vie comme quand nous avalons mécaniquement une pilule quotidienne, que nous nous faisons notre injection journalière ou que nous prenons notre inhalation du matin, sachant fort bien qu’eux ne peuvent pas continuer leur vie à l’aide des avancées médicales mais qu’ils la perdent un peu à chaque jour, pris dans le marasme d’un conflit de grands, de si Grands qu’ils ne peuvent apercevoir le peuple écarté de la vie tandis qu’ils penchent un peu la tête pour approuver un autre combat.