JALOUSIE QUAND TU NOUS TIENS. / GELOSIA, QUANDO CI PRENDI
JALOUSIE QUAND TU NOUS TIENS.
Jacques 3:14-16
Mais si vous avez le cœur plein d’aigre jalousie et d’esprit de rivalité, ne faites pas les avantageux et ne nuisez pas à la vérité par vos mensonges. Cette sagesse-là ne vient pas d’en haut; elle est terrestre, animale et démoniaque. En effet, la jalousie et l’esprit de rivalité s’accompagnent de remous et d’affaires fâcheuses. Mais la sagesse d’en-haut est d’abord pure, puis pacifique, conciliante, pleine d’altruisme et de bons fruits, sans façon et sans fard. Le fruit de la justice est semé dans la paix pour ceux qui font œuvre de paix.
L’Épitre de Jacques dont je cite trois versets ci-haut, est en partie attribuée à Jacques le frère du Seigneur. En effet, la famille de Jésus n’a pas compris son action de son vivant mais seulement postérieurement à sa résurrection.
La fin du treizième chapitre de Matthieu par contre raconte que les gens de Nazareth étaient étonnés de constater la sagesse et la capacité d’amour de Jésus, lui qui venait finalement du même village qu’eux, dont ils connaissaient la mère et les frères et sœurs. De ces gens de sa localité, plusieurs devaient le connaitre aussi depuis toujours et avoir de l’affection pour lui mais pas au point de s’ouvrir à sa Parole. Durant sa vie terrestre, la famille de Jésus a réagi de la même façon. C’est seulement après avoir fait l’expérience spirituelle de la résurrection du Christ, que son frère Jacques, est devenu un des piliers de l’Église primitive.
La jalousie dont il nous parle, demeure désespérément actuelle dans notre société. Complexe, naissant de l’incapacité d’une personne à se voir sans anxiété avec ses qualités et ses défauts, et à ne pas se comparer aux autres, elle nous fait désirer les aptitudes et les mérites que l’on constate avec envie dans notre entourage.
Elle nous renvoie à notre insécurité, à nos peurs. Réflexe instinctif très humain, elle envenime nos relations interpersonnelles en empoisonnant l’image que nous nous faisons de nous-même. Résultat d’un conflit psychologique, la jalousie se situe au-delà de l’amour ou de l’affection, puisqu’aucun sentiment positif à notre endroit ne peut diminuer cette perception négative, gâchant notre propre image de nous-même tout en sabotant nos relations interpersonnelles.
On dit que la jalousie est un emprisonnement psychologique. Son aigreur indissociable empêche toute objectivité. Même si elle veut démontrer le contraire, une personne jalouse est égoïste.
On parle cependant peu souvent du mal que la jalousie fait autour d’elle, pourtant elle est initiatrice de conflits et de guerres.
Mais, objectivement, qui suis-je? Doit-on se demander pour échapper à toute comparaison.
Avez-vous pensé dernièrement à faire une liste de vos qualités? Ne vous êtes-vous jamais dit combien vous êtes appréciable, unique et certainement incomparable?
Qui suis-je?
La somme de toutes mes expériences humaines passées et présentes.
La somme des histoires familiales que je porte?
La quantité d’amour que j’ai reçue ou l’addition de toutes les épreuves de ma vie?
Aller vers soi, se découvrir et s’apprendre le plus objectivement possible nous garde de ce sentiment négatif qu’est la jalousie, vous ne trouvez pas?
Je crois que c’est une faute d’ignorer quelle merveille nous sommes nous-mêmes :
Merveilles que fit pour nous le Seigneur, nous étions dans la joie.
Psaume 126, 3.
GELOSIA, QUANDO CI PRENDI
Giacomo 3 :14-18
Ma se avete nel vostro cuore gelosia amara e spirito di contesa, non vantatevi e non mentite contro la verità. Non è questa la sapienza che viene dall’alto, è terrena, carnale e diabolica; poiché dove c’è gelosia e spirito di contesa, c’è disordine e ogni sorta di cattive azioni. La sapienza che viene dall’alto invece è anzitutto pura; poi pacifica, mite, arrendevole, piena di misericordia e di buoni frutti, senza parzialità, senza ipocrisia. Un frutto di giustizia viene seminato nella pace per coloro che fanno opera di pace.
L’Epistola di Giacomo, di cui cito qualche versetto, è in parte attribuita a Giacomo il fratello di Gesù. Infatti, la famiglia di Gesù non ha capito la sua azione quando lui era vivo, ma solo dopo la sua risurrezione.
La fine del tredicesimo capitolo di Matteo, invece, racconta che la gente di Nazareth era stupita nel constatare la saggezza e la capacità d’amore di Gesù, lui che in fondo proveniva dal loro stesso villaggio, di cui conoscevano la madre e i fratelli e sorelle. Tra la gente di questo posto, parecchi dovevano anche conoscerlo da sempre ed essergli affezionati, ma non al punto di aprirsi alla sua Parola. Durante la sua vita sulla terra, la famiglia di Gesù ha reagito nello stesso modo. È soltanto dopo aver fatto l’esperienza spirituale della resurrezione del Cristo che suo fratello Giacomo è diventato una delle colonne della Chiesa primitiva.
La gelosia di cui ci parla resta disperatamente attuale nella nostra società. Complessa, nascendo dall’incapacità di una persona di vedersi senza ansietà con le proprie qualità e difetti, e a non paragonarsi agli altri, essa ci fa desiderare le capacità e i meriti che si constatano con invidia nel proprio ambiente.
Essa ci rimanda alla nostra insicurezza, alle nostre paure. Riflesso istintivo molto umano, essa infetta le nostre relazioni interpersonali avvelenando l’immagine che ci facciamo di noi stessi. Risultato di un conflitto psicologico, la gelosia si situa al di là dell’amore o dell’affetto, perché alcun sentimento positivo verso di noi può diminuire questa percezione negativa, sciupando l’immagine che abbiamo di noi stessi e nello stesso tempo sabotando le nostre relazioni interpersonali.
Si dice che la gelosia è un imprigionamento psicologico. La sua indissociabile asprezza impedisce ogni obiettività. Anche se vuole dimostrare il contrario, una persona gelosa è egoista.
Tuttavia si parla poco spesso del male che la gelosia fa intorno a sé, eppure essa è l’iniziatrice dei conflitti e delle guerre.
Ma, obiettivamente, chi sono io? Ciascuno deve domandarsi per sfuggire a ogni paragone.
Avete pensato, ultimamente, a fare una lista delle vostre qualità? Non vi siete mai detti quando siete apprezzabili, unici, e certamente incomparabili?
Chi sono io?
La somma di tutte le mie esperienze umane passate e presenti.
La somma delle storie familiari che porto con me?
La quantità d’amore che ho ricevuto o la somma di tutte le prove della mia vita?
Andare verso se stessi, scoprirsi e imparare a conoscersi il più obiettivamente possibile ci protegge dal sentimento negativo che è la gelosia, non trovate?
Credo che sia uno sbaglio ignorare quale meraviglia siamo : Meraviglia che ha fatto il Signore, eravamo nella gioia.
Salmo 126,3.