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Lettre à mon AMIE en épuisement professionnel.

Jour 2- N’aies pas peur.

Les derniers événements que tu as traversés t’ont paru étranges. Tu les recevais différemment. Ton trouble modifiait ta façon d’accueillir la vie. Je sais, j’en ai moi-même fait l’expérience il y a quelques années.

Cette fatigue en toi que tu as ressentie depuis des semaines, des mois, regarde-la. Scrute-la comme tu le ferais d’une étrangère, tu y verras les obligations desquelles tu ne pouvais te détourner mais également les fines écorchures dont tu ne t’occupais pas. Ces dernières s’entassaient silencieuses. Elles prenaient le même chemin que les précédentes puisqu’elles s’étaient habituées à se placer au fond, discrètement. Sans bruit. Manque de sommeil, carence de relaxation, insuffisance de patience de ta part et des autres, omission de temps riche avec les tiens, avec toi-même.

Prends bien soin de toi.

Non, ne te fais pas de reproche. Relève-toi en étant consciente du trésor que tu es. J’écris ces mots parce que je veux t’encourager? Pas vraiment. Pas seulement. « Si tu savais le don de Dieu. » (Jn 4, 10)

Tiens, je pourrais ajouter cette phrase dite par Jésus à une femme qui faisait partie d’un peuple d’exclus, à celle que je te répète depuis hier :

Prends bien soin de toi. Si tu savais le don de Dieu. 

Si tu savais ce que tu vaux, la richesse que tu es, la force que tu dégages…

Non par tes acquis scolaires au fil des ans, par ce que tu es comme image de Dieu, ce que tu transmets comme personne.

Vois-tu, nous avons été habitués à être un coiffeur, une docteure, un notaire, une chanteuse… et c’est bien, mais nous sommes plus que cela. Beaucoup plus.

TU ES.

Cela mérite d’être souligné, c’est le plus important.

À demain mon amie.