J’accepte le défi et vous partage un article.
Au réveil, j’ai inventé un nouveau mot! Un néologisme! Il brille sur mon écran puisqu’il décrit la pensée qui me talonne depuis longtemps. Je ne l’ai pas vraiment inventé. Les grands penseurs de notre monde l’ont composé avant moi. Peut-être pas de cette façon excentrique, non. Après tout, je suis consciente que l’altrui-manité surprend un peu…
S’il était un objet, sa première partie aurait des mains pour calmer, réconforter, soigner, comprendre la seconde. J’imagine cette dernière un peu hirsute, blessée, tachée de boue et de cicatrices. Vieillie également.
L’altrui-manité banaliserait les mésententes, les disputes; aplanirait les divergences, les guerres. L’altrui-manité mettrait en relief l’enfant en aidant un autre; l’adulte qui pardonne; la femme et l’homme debout, invitant l’autre à se redresser à leur hauteur.
L’altrui-manité… n’est-ce qu’un rêve?