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COMBIEN DE MILLIONS POUR COMBATTRE ? / QUANTI MILLIONI PER COMBATTERE?

Combien de millions pour combattre ?

J’aspire au printemps.

En cet hiver glacial, austère, je souhaite ardemment découvrir enfin l’ombre d’un bourgeon. Je le considérerai comme une promesse, comme une preuve qu’il puisse encore faire doux sur notre pays gelé de part en part.

J’aspire également à la paix.

À force d’entendre parler de terrorisme, de combats, d’armements, de subversion, de guerres, de luttes, d’actions militaires, de complots, j’ai envie de quiétude et de sérénité.

Et une autre fois je pense aux enfants.

Au Québec, certains d’entre eux vivent dans des logements pleins de moisissures et de coquerelles. Où ils habitent, le vent se faufile sous les portes mal isolées et par les fenêtres cassées.[1]

En Syrie, les enfants manquent de nourriture, de protection, de soins médicaux[2]. Déplacés, ils deviennent quotidiennement des proies faciles et vulnérables.

Au Sri Lanka[3], les combats perdurent depuis des décennies. Les enfants sont mariés avant dix-huit ans, exploités sexuellement ou forcés de devenir soldats…

…mais nous en entendons tellement parler que l’on doit presque se détourner, se fermer les oreilles et se protéger le cœur pour continuer à vivre « normalement».

C’est curieux, souvent je me demande ce qu’est la normale. Sur le pays de la terre, je considère que nous sommes un seul peuple et je ne peux me résigner à entendre parler des millions dilapidés pour tuer alors qu’une partie de la nation peine à vivre.

Même si je suis adulte, je rêve toujours à un monde sans violence où les plus démunis d’entre nous puissent trouver un support altruiste et authentique.

Dommage qu’il soit de plus en plus violent cet univers, vous ne trouvez pas ?

J’aspire au renouveau.

En cet hiver glacial, austère, je souhaite ardemment découvrir enfin l’ombre d’une métamorphose. Je la considérerai comme une opportunité, comme un engagement humain pour qu’il puisse finalement faire bon sur notre planète gelée de part en part.

Et qu’un jour y naisse la paix.

 

Quanti milioni per combattere?

Ho voglia di primavera.

In questo inverno glaciale, desidero ardentemente scoprire infine l’ombra di un bocciolo. La considererei come una promessa, come una prova che possa ancora esserci tempo mite nel nostro paese gelato da un estremo all’altro.

Aspiro anche alla pace.

A forza di sentir parlare di terrorismo, di combattimenti, di sovversione, di guerre, di lutti, di azioni militari, di complotti, ho voglia di quiete e di serenità.

E penso ancora una volta ai bambini.

Nel Québec, alcuni di loro vivono in abitazioni piene di muffe e di scarafaggi. Dove abitano, il vento s’infila sotto le porte mal isolate e attraverso le finestre rotte.

In Siria, ai bambini manca il cibo, la protezione, le cure mediche. Trasferiti, diventano ogni giorno prede facili e vulnerabili.

Nello Sri Lanka i combattimenti durano da decenni. I bambini si sposano prima dei diciotto anni, sono sfruttati sessualmente o forzati a diventare soldati …

… ma ne sentiamo parlare talmente che si deve quasi distogliersi, chiudere le orecchie e proteggere il cuore per continuare a vivere « normalmente ».

È curioso, spesso mi domando che cosa sia ‘normale’. Sul paese della terra, ritengo che siamo un unico popolo e non posso rassegnarmi a sentir parlare di milioni sprecati per uccidere mentre una parte della nazione stenta a sopravvivere.

Benché io sia un’adulta, sogno sempre un mondo senza violenza in cui i più diseredati possano trovare un sostegno altruista e autentico.

Peccato che questo universo sia sempre più violento, non trovate ?

Aspiro a un rinnovamento.

In questo inverno glaciale, austero, desidero ardentemente scoprire finalmente l’ombra di una metamorfosi. La considererei come una possibilità, un impegno umano perché finalmente si stia bene sul nostro pianeta gelato da un estremo all’altro.

E che un giorno nasca la pace.

 

 

 

[1] www.fondationdrjulien.org
[2] https://syriansunrisefoundation.org/why-syria/crisis
[3] http://www.humanium.org/fr/sri-lanka/