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JOUR DE L’ÉCRIVAIN EMPRISONNÉ / GIORNO DELLO SCRITTORE IMPRIGIONATO

Journée de l’écrivain emprisonné,

15 novembre.[1]

Irak, Syrie, Palestine, Israël, Russie, Ukraine, Honduras, Tibet et tant d’autres.

Liberté d’expression menacée, crise, prison, torture, isolement, condamnation, propagande.

Sur les sites de Pen International[2] ou de Pen Québec[3], il est possible de voir les visages de ceux qui se sont fait voler leur liberté. Ils sont des êtres humains ayant écrit pour s’opposer aux injustices commises dans leur pays ; aux iniquités dont leurs frères et sœurs sont victimes au quotidien. Ces personnes intrépides ont pacifiquement tenu tête à l’oppresseur en dénonçant sur le web, dans un journal, à la radio ou à la télévision, ils ont écrit une lettre à un ami, un courriel, un message.

Des hommes et des femmes s’opposent courageusement à la répression du droit à la liberté d’expression, ils écrivent vaillamment sachant que leur crayon devient une arme menaçante pour ceux qui agissent dans l’ombre et décident de faire mal.

La Journée des écrivains emprisonnés veut reconnaître et soutenir les initiateurs de résistance qui tiennent tête aux attaques faites contre leur droit de communiquer des informations.

PEN, crayon, plume, légèreté, s’opposant à ceux qui condamnent, emprisonnent, font mal et tuent. PEN.

Une journée pour parler de ceux dont la voix a été éteinte mais dont l’héroïsme perdure dans notre monde malgré les tempêtes de corruptions et de malhonnêteté.

Comme auteure, je souhaite par cet article me faire solidaire des autres auteurs, ceux dont la dignité est demeurée malgré les mauvais traitements, la dureté de leur prison, la faim, l’injustice, la terreur, l’ennui, l’angoisse au sujet des leurs, et souvent la torture.

Lorsque je partagerai mes mots et que nous échangerons les miens pour les leurs, je pourrai faire passer leurs messages au-delà des frontières et nous rêverons alors d’une victoire délivrée.

Salut à mes confrères, consœurs enchaînés. En votre nom, je crierai

LIBERTÉ.

 

 

Giornata dello scrittore incarcerato,

15 novembre.

Irak, Siria, Palestina, Israele, Russia, Ucraina, Honduras, Tibet e molti altri.

Libertà d’espressione minacciata, crisi, prigione, tortura, isolamento, condanna, propaganda.

Sui siti di Pen International o di Pen Québec è possibile vedere i volti di coloro che si sono fatti rubare la loro libertà. Sono esseri umani che hanno scritto per opporsi alle ingiustizie commesse nei loro paesi; alle iniquità di cui i loro fratelli e le loro sorelle sono vittime ogni giorno. Queste persone intrepide hanno tenuto testa pacificamente all’oppressore denunciandolo sulla rete, alla radio o alla televisione, hanno scritto una lettera a un amico, inviato un messaggio per posta elettronica.

Uomini e donne si oppongono coraggiosamente alla repressione del diritto alla libertà d’espressione, essi scrivono intrepidamente sapendo che la loro penna diventa un’arma minacciosa per coloro che agiscono nell’ombra e decidono di fare il male.

La Giornata degli scrittori incarcerati vuole riconoscere e sostenere gli iniziatori della resistenza che tengono testa agli attacchi fatti contro il loro diritto di comunicare delle informazioni.

PEN, matita, penna, leggerezza, opponendosi a coloro che condannano, imprigionano, fanno male e uccidono. PEN.

Una giornata per parlare di coloro la cui voce è stata estinta ma il cui eroismo perdura nel nostro mondo malgrado le tempeste di corruzioni e di disonestà.

In quanto autrice, mi auguro attraverso questo articolo di farmi solidale degli altri autori, quelli la cui dignità è rimasta malgrado i brutali trattamenti, la durezza del carcere, la fame, l’ingiustizia, il terrore, la preoccupazione, l’angoscia nei riguardi dei familiari, e spesso la tortura.

Quando condividerò le mie parole e scambieremo le mie con le loro, potrò far passare i loro messaggi al di là delle frontiere e sogneremo allora di una vittoria liberata.

Saluto alle mie consorelle, ai miei confratelli incatenati. In vostro nome griderò

LIBERTÀ.

 

[1] Mon article de l’an passé sur le même sujet traitait de la cambodgienne Yorm Bopha. Elle a été libérée en décembre 2013.

Il mio articolo l’anno scorso sullo stesso tema trattava della Cambogiana Yorm Bopha. Lei è stata liberata in dicembre 2013.

[2] http://www.pen-international.org/

[3] http://penquebec.org/